Information détaillée concernant le cours
Titre | La recherche en temps de Covid: discussion sur les stratégies, les mécanismes d’adaptation et le rôle des sociologues durant la crise |
Dates | 10 au 11 septembre 2020 |
Organisateur(s)/trice(s) | Lena Ajdacic (doctorante, UNIL), Gwenaëlle Bhasin (doctorante, UNIGE), Ophélie Bidet (doctorante, UNINE), Lorène Piquerez (doctorante, UNIFR), Alexandrine Dupras (doctorante, UNIGE) |
Intervenant-e-s | Janine Dahinden (professeure, UNINE), Marco Nardone (doctorant, UNIGE), Julie Billaud (professeure associée, IHEID), Davy-Kim Lascombes (UNIGE), Cecilia Raziano (UNIGE), Benjamin Rudaz (UNIL), Verity Elston (UNIL) |
Description | Pour beaucoup d'entre nous, la pandémie de Coronavirus a changé de manière significative notre sujet d'étude et/ ou notre accès au terrain, sans parler des impacts de cette crise sur nos vies personnelles. Ce workshop a pour objectif de créer un espace pour discuter de cette pandémie d'un point de vue sociologique et de ses conséquences sur nos recherches de thèse, en se nourrissant des expériences personnelles de chacun.e ces derniers mois. Ce workshop est organisé en 4 demi-journées, comme suit: Le premier jour, nous commençons le workshop par une discussion sur les problématiques sociales, économiques et politiques qui ont émergées de la pandémie de Coronavirus. Beaucoup vont devoir tenir compte de cette pandémie dans leur recherche. Cette première matinée vise à lancer une première réflexion sur l'impact d'une telle pandémie. Comment les problématiques liées au genre, au racisme ou aux inégalités économiques ont-elles été impactées voire exacerbées par cette pandémie? Dans l'après-midi, nous traiterons de la question du rôle des chercheurs en sciences sociales dans ces temps de crise et d'urgence. Avec plusieurs invité.e.s et intervenant.e.s, nous mènerons une réflexion sur les problématiques soulevées par la pandémie et discuterons de leurs approches quant aux interventions publiques (médias). Pour beaucoup d'entre nous également, les restrictions sanitaires ont favorisé un sentiment d'isolement, ce qui a conduit à un grand manque de motivation et parfois même à la déprime. Pendant la seconde journée, nous échangerons en petits groupes sur les expériences que nous avons vécues ces derniers mois. L'idée est d'échanger sur les problèmes auxquels nous avons été confronté.e.s, voire sommes toujours confronté.e.s, dans une optique de «safe space» pour trouver des stratégies pour surmonter ces challenges – dont certains restent inhérents à la plupart des thèses, Covid ou pas. Un.e psychologue sera invité.e afin de guider une session de groupe sur les éventuels stress, anxiétés et expériences que les doctorant.e.s auront pu rencontrer pendant le confinement. Durant la dernière demi-journée, nous offrirons la possibilité de partager des expériences et stratégies pour appréhender ces problématiques sous la forme d'un World Café. La pandémie de Coronavirus a largement freiné les doctorant.e.s dans la collecte de données, les obligeant à trouver des alternatives ou à envisager et développer de nouvelles méthodes. Ce moment concernera peut-être plus concernera peut-être plus fortement les participant.e.s utilisant des méthodes qualitatives, mais tou.te.s seront invité.e.s à participer.
Intervenant-e-s première journéeJanine Dahinden, Professeure à la Maison d'Analyse des Processus Sociaux à l'Université de Neuchâtel: Covid-19 dans une perspective de genre. Janine Dahinden a publié des blog posts et été consultée pour des articles de presse et reportages (Le Temps, RTS, 24heures)
Intervenant-e-s deuxième journéeDavy-Kim Lascombes est doctorant au département de Science Politique et Relations Internationales à l'Université de Genève, engagé dans le cadre du projet FNS Inequality in the Mind dirigé par Nathalie Giger. Il est également membre du projet de recherche ERC Unequal Democracies. Les travaux de Davy-Kim s'inscrivent dans la sous-discipline du comportement politique. Sa thèse a deux objectifs : le premier est de comprendre les attitudes des individus (Européens et États-Uniens) vis-à-vis des inégalités économiques; le second d'analyser l'effet de ces attitudes sur leurs comportements politiques. En parallèle à sa thèse, Davy-Kim est aussi membre du comité de l'Agrass (Association de l'Université de Genève pour la Relève Académique de la Faculté des Sciences de la Société) et président du Conseil Participatif de la faculté de Sciences de la Société. Il coordonne en outre la commission ad hoc sur les conditions de travail des CERs en faculté SDS.
Après un master en langues et littératures françaises et romanes à l'Université de Liège, Cecilia Raziano s'est spécialisée dans le champ des études du patrimoine culturel immatériel. Ses premières recherches concernent la présence du flamenco dans le contexte de la migration espagnole en Wallonie (Belgique). Actuellement, elle mène une thèse doctorale au sein du département de géographie de l'Université de Genève dans le cadre du projet de recherche patriMondial dirigé par Bernard Debarbieux et Ellen Hertz. Sa thèse porte sur la patrimonialisation du flamenco au sein de la Junta de Andalucía (Espagne). Elle est également vice-présidente et représentante du corps intermédiaire à l'assemblée générale universitaire de l'Unige. Présentation
Durée: 40 min + 20 min de discussion
|
Lieu |
La Longeraie, Morges |
Plan | |
Information | |
Places | 14 |
Délai d'inscription | 20.08.2020 |