[REPORT À 2022] Faire de la sociologie à l’ère numérique: le virtuel comme objet d’étude, terrain de recherche et outil de récolte des données

Automne 2021

Mihaela Nedelcu (UNINE), Ibrahim Soysüren (UNINE)

À déterminer

Le numérique a pénétré toutes les sphères de la vie sociale et l'usage des technologies d'information et de communication (TIC) façonne aujourd'hui les processus de socialisation et de construction du lien social, le rapport au territoire, les modes d'engagement et de participation citoyens, etc. A l'heure d'une démocratisation accélérée de l'accès et de l'usage de ces technologies, des multiples changements s'opèrent dans les formes d'action et de critique sociales à l'ère numérique, dans un monde fait d'interdépendances multiples et inéluctables. Ces changements agissent sur différents plans, notamment la construction du sens, des valeurs et des idéologies qui orientent l'action des acteurs sociaux, mais aussi au niveau des fondements structurels de la société ; ainsi ils transforment significativement les rapports entre individus, marchés, nations et structures étatiques. Fort de ces constats, les sciences sociales sont appelées à répondre à de nouveaux défis quant au renouveau théorique et méthodologique nécessaire pour l'étude des processus sociaux à l'ère numérique. Elles doivent plus particulièrement s'interroger sur la conjugaison d'objets, de terrains et de méthodes de recherche de nature hybride, dans lesquels s'articulent des pratiques sociales online et offline, des terrains localisés et virtuels, des méthodes traditionnelles et virtuelles. Ce module résidentiel organisé sur 2 jours abordera chacun de ces trois aspects dans le cadre d'un atelier d'une demi-journée :

1. Le numérique comme objet d'étude (pratiques sociales numériques)

2. Le numérique comme terrain de recherche (traces numériques, données netnographiques et big data)

3. Le numérique comme outil de recherche (méthodes virtuelles versus méthodes digitales) Chaque atelier permettra de développer une réflexion critique à partir des interventions de conférenciers (2 par demi-journée) et des présentations des travaux des doctorants (3 ou 4 par demi-journée).

À déterminer

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