Amal Tawfik

 

Les classes moyennes en Suisse

 

Ce projet de thèse s’intéresse au rôle et à la place des classes moyennes dans la société suisse. Il s’inscrit dans le débat sur le déclin des classes sociales qui nourrit depuis plusieurs décennies le discours sociologique. Avant d’aborder la thématique spécifique des classes moyennes, il s’agira de réfléchir au concept de classe et aux présupposés qu’il implique. Dans ce cadre, plusieurs questions seront traitées : Est-ce que les classes sociales existent ? Comment les définir ? Quels sont les critères pertinents à retenir pour différencier des fractions de classes ? Comment les opérationnaliser ? Les barrières entre les classes et les enjeux distinctifs appartiennent-ils au passé ? Quels sont les clivages qui les traversent et/ou les constituent ? Il s’agira ensuite de saisir la dynamique des fractions des classes moyennes au cours des récentes décennies en posant un diagnostic sur les classes moyennes en Suisse au regard des transformations qui ont redessiné l’espace social intermédiaire. Cela permettra d’apporter des éléments de réponses aux questions suivantes : Comment se (re)composent les classes moyennes ? Peut-on identifier de nouvelles fractions des classes moyennes ? Assiste-t-on à un processus d’unification d’une assez large classe moyenne salariée ou plutôt à la constitution de plusieurs fractions de classe distinctes ? Que signifie sociologiquement la croissance numérique des classes moyennes salariées ? Est-elle le signe d’une transformation qualitative des sociétés contemporaines ?

 

 

Mots-clés: Classes sociales, classes moyennes, inégalités sociales

 
Directeurs de thèse : Eugène Horber et Claudine Burton-Jeangros

Institutions de rattachement : Université de Genève


Année d’inscription de la thèse : 2009

Soutenance prévue en (à titre indicatif): 2012